Ô
Sainte Vierge ma bonne Mère, auriez-vous le courage de me laisser
périr, vous qui pouvez me secourir. C’est au pied de votre trône que
j’ai établi mon bonheur , ô ma douce Patronne, ô Mère de mon Sauveur.
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais
entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé de cette confiance,
Ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous, et, gémissant sous le
poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Mère du Verbe
incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et
daignez les exaucer.
Je
viendrai chaque jour vous raconter mes peines et par un regard d’amour
vous briserez mes chaînes. Une Mère si tendre pourrait-elle oublier un
enfant qui vient la supplier. Voyez mes misères, voyez mes combats,
soyez ma bonne Mère ne m’abandonnez pas.
Illustre Saint Joseph, après avoir imploré le secours de votre sainte
Épouse, je sollicite aussi, en toute confiance, votre patronage.
AMEN.